Comptes rendus des conseils municipaux

Bienvenue sur le site officiel de la commune de Gargilesse-Dampierre

logo-anglais

Le village

A deux bonnes heures de Paris par l’ A20, au sud du département de l’Indre dans la vallée de la Creuse est niché le village de Gargilesse-Dampierre.

village-de-gargilesse

Classé depuis 1982 parmi l’un des plus beaux villages de France, il accueille aujourd’hui de nombreux touristes et pèlerins attirés par le charme romantique de ses maisons serrées, aux toitures pentues tapissées de tuilettes brunes, resserrées autour du château.

George Sand, avant beaucoup d’autres artistes, fut la première à succomber à son charme. Parmi eux Pierre Jamet harpiste de renommée internationale qui créa en 1964 l’Académie Internationale de Harpe puis le festival qui perdure et renaît tous les ans en août. Il fit de Gargilesse-Dampierre un haut lieu pour cet instrument.

Aujourd’hui encore, artisans d’art, musiciens, faite de la rencontre de la terre du patrimoine et de la création…

le-village Vous êtes cordialement invités à le découvrir !

Poterie Gérard Baudat

Gérard a débuté sa vie professionnelle de potier chez Fernand à Gargilesse où il est entré en apprentissage à 16 ans. Il y a passé son CAP, puis après avoir travaillé un an chez Guy à Dampierre, il est embauché en 2006 au CFA de Châteauroux. Mais lorsqu’on a le virus de la poterie dans le sang, on est obligé d’y revenir.

Après avoir fait l’acquisition d’une fermette dans le hameau de Villeserin sur la commune de Pommiers, il décide d’installer son atelier de poterie dans une écurie en l’équipant d’un four qui monte à 1.300 degrés qu’il a entièrement réalisé. Pendant ses moments de loisirs et ses vacances, avec la terre de pays, il confectionne les poteries noires et des grès. 

Auto-entrepreneur, Gérard expose ses poteries l’été à Gargilesse.

Il participe également à des expositions et à divers marchés de Noël et accueille les visiteurs sur demande les week-ends. Les poteries Baudat ne sont pas près de disparaître  : Mathis, jeune fils de Gérard qui accompagne souvent son père à l’atelier, déclare que c’est ce qu’il veut faire plus tard lui aussi.

Poterie Gérard Baudat,

6, impasse Villeserin,

36190 POMMIERS

tél. 02.54.47.70.21.

Théâtre Tonic

A l’occasion de l’expo dans la rue en août 2013. 

L’après-midi était animé par la compagnie Déclic théâtre tonik et son Orchestrophone, avec ses chevaux, ânes et cochons descendus d’un manège pour un tout autre usage.


George Lemoine illustrateur

Georges Lemoine est né en Normandie, mais vit essentiellement à Paris à partir de 1946.

Il  découvre et tombe amoureux de Gargilesse dans les années 1960, et pendant de nombreuses années il vient  avec sa famille chez Marcel Pacaud à l’Hôtel des Artistes pour les vacances.

 

Depuis 2009 il habite, au cœur du village, une petite maison achetée en 2000, qu’il a rendue plus commode, sans lui faire perdre son cachet ancien. Le grenier est devenu chambre, la cave en terre battue une bibliothèque. Des bonzaïs soigneusement entretenus par ses soins sont venus prendre place autour du puits, dans la cour. Dans l’ancienne maison de Thérèse, la lavandière, il a installé son atelier, au-dessus de la Gargilesse. Devant la fenêtre danse le feuillage des acacias qu’il a souvent dessinés. Car Georges Lemoine dessine. Depuis toujours. Et toujours. Formé à Paris dans une école d’arts graphiques, il a travaillé à partir de 1955 pour la publicité et pour les magazines féminins comme “Elle” en utilisant la technique de la linogravure. A la fin des années 60, il est passé au dessin puis à l’aquarelle qui se prêtait à son univers poétique.  

  

A partir des années 70, il se consacre à la littérature de jeunesse en dessinant pour les revues Astrapi, Okapi et Pomme d’Api de Bayard presse. S’inscrivant dans la famille des Kate Greenaway, Etienne Delessert et Tomi Ungerer, il enchante des générations d’enfants par les illustrations des œuvres littéraires les plus connues comme celles d’ Andersen, Elisabeth Brami, Rolande Causse, Charles Dickens, JMG Le Clézio, Jack London, Michel Tournier, Marguerite Yourcenar, Oscar Wilde. Il a beaucoup dessiné pour Gallimard dans la collection Folio Junior dont il a réalisé le tout premier volume en 1977 (“la maison qui s’envole” de Claude Roy), mais aussi pour Grasset, Casterman et Sorbier.

Si vous voulez vous faire une idée de cette œuvre si riche, vous pouvez decouvrir l’exposition de ses illustrations pour la jeunesse à la Médiathèque Equinoxe de Châteauroux en octobre 2016 grâce à cette vidéo.

Pendant une trentaine d’années il s’est rendu dans les écoles primaires pour répondre aux questions des enfants et de leurs enseignants et a fait ainsi de belles rencontres. 

Il se consacre aujourd’hui au dessin libre. Il a fait don à la bibliothèque d’Argenton de sa collection personnelle de 317 éditions originales d’albums jeunesse (créés entre 1850 et 1950) dont ceux de Benjamin Rabier et Arthur Rackham, et il a offert ses premiers albums au musée de l’Illustration Jeunesse de Moulins.

 Modestement, malgré tous les prix reçus pour son œuvre, il estime avoir encore à apprendre des grands “maîtres”. Son œil bleu gris pétille quand il ouvre pour nous un des superbes livres de sa bibliothèque. Il parle avec un enthousiasme intact des chefs-d’œuvre qu’il admire : la composition des tableaux de Jean Fouquet, la finesse de la gravure de Martin Schongauer, l’œuvre de Pisanello, les dessins japonais, dont il s’exerce à faire de fines copies, comme un pianiste s’exerce à faire ses gammes.

Chaque ouvrage qu’il a illustré a donné lieu à un patient travail de lecture et de recherche. Il s’est rendu dans le désert du Néguev pour “le Livre de la Création”, il a séjourné une semaine dans le village dévasté d’Oradour-sur-Glane pour le livre “Oradour la douleur” écrit par Rolande Causse. Pour “Arthur Rimbaud un poète” il a passé trois jours à Charleville s’imprégnant des lieux où le poète a passé sa jeunesse.

C’est avec le même soin qu’il a refait l’itinéraire de George Sand de Nohant à Gargilesse… Il en est issu un bel ouvrage relié “le village en question” (éditions de la Martinière, 2006) où alternent les textes de la romancière (promenades autour d’un village) et son propre carnet de voyage manuscrit, illustré de dessins.

  

En jean et baskets, alerte comme un jeune homme, il aime par-dessus tout se promener dans les environs, saisir des scènes sur le vif. Il a peu à peu délaissé l’aquarelle. Sur son carnet bleu, il dessine à la mine de plomb, au pastel ou à l’encre de Chine les ” petites choses” rencontrées en chemin : une tomate, un rouge-gorge mort, un arbre près de la rivière et nous sommes émerveillés par la fraîcheur et la poésie qui s’en dégagent.
Parallèlement à son travail de création qu’on peut voir exposé à la galerie “l’Art à la page”, 12 rue Servandoni à Paris (6e) à partir d’octobre 2016, il répertorie 250 carnets de dessins qui représentent plus de 40 ans de travail pour en faire don à la Bibliothèque Nationale de France. Plus de 100 carnets sont déjà conservés en son Centre National de la Littérature pour la Jeunesse, (sous la direction de Jacques Vidal-Naquet).

Naturaliste, figuratif et poétique à la fois, ce dessinateur infatigable estime qu’il “continue encore son apprentissage” et nous offre ainsi une belle leçon de vie…

Actualités éditoriales
En 2014 Les éditions Oskar (Paris) ont publié l’album “La petite nageuse du Nil,
récit d’Héloïse Combes, dessins de Georges Lemoine
Octobre 2015 Les éditions “A dos d’âne”(Paris) ont publié “Gandhi l’avocat des opprimés” récit d’Achmy Halley, dessins de Georges Lemoine
Octobre 2015 les éditions Gallimard ont publié l’album “le Maître de thé”, récit d’Héloïse Combes, dessins de Georges Lemoine
2016 Les éditions Gallimard NRF publieront “Nouvelles orientales” de Marguerite Yourcenar,
dessins de Georges Lemoine
©DR